Customize Consent Preferences

We use cookies to help you navigate efficiently and perform certain functions. You will find detailed information about all cookies under each consent category below.

The cookies that are categorized as "Necessary" are stored on your browser as they are essential for enabling the basic functionalities of the site. ... 

Always Active

Necessary cookies are required to enable the basic features of this site, such as providing secure log-in or adjusting your consent preferences. These cookies do not store any personally identifiable data.

No cookies to display.

Functional cookies help perform certain functionalities like sharing the content of the website on social media platforms, collecting feedback, and other third-party features.

No cookies to display.

Analytical cookies are used to understand how visitors interact with the website. These cookies help provide information on metrics such as the number of visitors, bounce rate, traffic source, etc.

No cookies to display.

Performance cookies are used to understand and analyze the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.

No cookies to display.

Advertisement cookies are used to provide visitors with customized advertisements based on the pages you visited previously and to analyze the effectiveness of the ad campaigns.

No cookies to display.

Bien-pensance et Christianisme : Une Confusion à Clarifier

De nos jours, nous rencontrons souvent une notion qui s’est subtilement infiltrée dans nos conversations et nos façons de penser : la bien-pensance, ou le désir de « faire bonne figure ». Ce terme, souvent utilisé de manière péjorative, décrit une attitude qui réduit la bonté à un désir superficiel de plaire ou d’éviter les conflits, même au détriment de la vérité ou de la justice. Parallèlement, beaucoup associent le christianisme uniquement à « être gentil » dans un sens trivial. Est-ce vraiment ce qu’enseigne notre foi ? Dans cet article, nous explorerons la différence entre la bien-pensance et le christianisme authentique, en démêlant les malentendus et en offrant des outils pour vivre une vie chrétienne véritable.


La Bien-pensance : Qu’est-ce que c’est et comment se manifeste-t-elle ?

La bien-pensance est une attitude qui cherche à plaire à tout le monde sans prendre de positions fermes. En apparence, elle semble bienveillante, mais en réalité, elle manque souvent de profondeur. Elle se caractérise par l’évitement des confrontations, l’ignorance des injustices et la confusion entre tolérance et indifférence face au mal.

La bien-pensance tente de simplifier les relations humaines sous la prémisse que le conflit est toujours mauvais et que toute critique ou défense de principes fermes est une forme d’intolérance. Cependant, cette posture, bien qu’animée de bonnes intentions, conduit à une vision superficielle de la bonté. Lorsque nous évitons de parler clairement ou de confronter les réalités du péché et de l’injustice, nous tombons dans une forme de « bien-pensance » qui s’éloigne de la véritable charité.


Le Christianisme : Un Appel à la Vérité et à l’Amour

Le christianisme, en revanche, ne repose pas sur une « bonté molle ». Jésus n’est pas venu dans le monde simplement pour que « nous nous entendions bien », mais pour nous racheter, nous enseigner la vérité et nous montrer le chemin vers le Père (cf. Jn 14,6). Cela inclut un appel à aimer notre prochain, mais aussi à rechercher la justice, à défendre la vérité et à transformer nos cœurs.

La véritable bonté chrétienne

La bonté chrétienne est ancrée dans un amour authentique, qui inclut à la fois la miséricorde et la justice. Saint Paul, dans sa lettre aux Éphésiens, nous exhorte à « vivre dans la vérité et l’amour » (Éph 4,15), ce qui implique un équilibre entre la compassion et la fermeté des principes.

Le chrétien n’est pas appelé à éviter les conflits à tout prix, mais à les affronter avec amour et vérité. Jésus Lui-même n’a pas hésité à confronter les pharisiens lorsque leurs actions étaient hypocrites, mais Il l’a fait avec un profond désir de leur conversion. Son amour n’était pas complaisant, mais transformateur.


Bien-pensance vs Christianisme : Les Différences Clés

  1. La bien-pensance évite le conflit ; le christianisme l’affronte avec amour.
    La bien-pensance dit : « Ne dis rien qui dérange », tandis que le christianisme dit : « Dis la vérité, mais fais-le avec charité. »
  2. La bien-pensance cherche à plaire ; le christianisme recherche la sainteté.
    La bien-pensance se concentre sur l’approbation des autres, mais le christianisme nous invite à plaire à Dieu, même si cela signifie être incompris ou rejeté.
  3. La bien-pensance ignore le péché ; le christianisme le confronte avec miséricorde.
    Alors que la bien-pensance évite les sujets inconfortables, le christianisme aborde le péché avec l’espoir de la conversion et de la réconciliation.

Pertinence Théologique : Pourquoi Est-ce Important ?

Du point de vue théologique, confondre bien-pensance et christianisme peut avoir de graves conséquences.

  1. Diluer la foi : La bien-pensance présente une version réduite et appauvrie de l’Évangile, se concentrant uniquement sur « être gentil » tout en omettant l’appel radical à la conversion et au discipulat.
  2. Perte de la mission : L’Église a le mandat d’évangéliser et de proclamer la vérité, même lorsqu’elle est inconfortable. Si nous adoptons une posture de bien-pensance, nous risquons de devenir « le sel qui perd sa saveur » (cf. Mt 5,13).

Applications Pratiques : Vivre un Christianisme Authentique

Alors, comment éviter de tomber dans la bien-pensance et vivre notre foi de manière authentique ?

  1. Cherche une formation dans la foi.
    Connaître notre foi nous donne la confiance nécessaire pour la défendre avec clarté et amour. Participer à des études bibliques, lire le Catéchisme et réfléchir aux enseignements des saints sont autant de moyens de renforcer nos convictions.
  2. Pratique la vertu du courage.
    Dire la vérité demande du courage, surtout dans une culture qui rejette souvent les principes chrétiens. Rappelle-toi que notre appel est d’être « témoins du Christ », et non de simplement plaire au monde (cf. Ac 1,8).
  3. Cultive une charité authentique.
    La vraie charité n’ignore pas les fautes de l’autre, mais cherche son bien éternel. Cela implique de corriger avec amour et d’accompagner avec patience.
  4. Prie pour le discernement.
    La prière est essentielle pour discerner quand parler et comment le faire. Demande à l’Esprit Saint de te guider dans chaque interaction, en particulier les plus difficiles.

Inspiration pour la Vie Quotidienne

Le Pape François nous rappelle souvent que la foi chrétienne n’est pas une « pâtisserie » où nous choisissons seulement les parties qui nous plaisent. Être disciple du Christ signifie embrasser à la fois la croix et la résurrection. Cela signifie que, bien que nous aimions tout le monde, nous ne pouvons pas céder à la tentation de diluer la vérité par confort ou par désir d’approbation.

En tant que chrétiens, nous sommes appelés à être « la lumière du monde » (Mt 5,14), ce qui exige une bonté ferme et courageuse, illuminant même au milieu des ténèbres.


Conclusion : La Bien-pensance Ne Suffit Pas

Le christianisme authentique transcende la bien-pensance, car il ne craint ni les sacrifices ni les inconforts qu’implique la vérité. Il ne s’agit pas simplement d’être « gentil » selon les standards du monde, mais d’être saint selon l’appel de Dieu. Cela implique d’aimer de manière radicale, de parler avec clarté et d’agir avec justice, le tout soutenu par la grâce divine.

Que cet article t’inspire à embrasser la profondeur de ta foi et à la vivre avec audace dans un monde qui a besoin de témoins authentiques de l’amour et de la vérité du Christ.

À propos catholicus

Pater noster, qui es in cælis: sanc­ti­ficétur nomen tuum; advéniat regnum tuum; fiat volúntas tua, sicut in cælo, et in terra. Panem nostrum cotidiánum da nobis hódie; et dimítte nobis débita nostra, sicut et nos dimíttimus debitóribus nostris; et ne nos indúcas in ten­ta­tiónem; sed líbera nos a malo. Amen.

Voir aussi

L’Église ne peut bénir le péché : Vérité, Miséricorde et Fidélité à l’Évangile

« Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error: catholicus.eu